Le 16 juin 2023, je suis allé faire un coup du soir sur la Bruche à l’amont de Heiligenberg. l’eau était claire et très basse en cette journée chaude et venteuse. La rivière souffre et on ne peut qu’espérer les pluies orageuses prévues dans les prochains jours..
En arrivant vers 19h30, quelques rares gobages de petits poissons à l’horizon. Je démarrais avec une SHP-1, ma mouche du mois de juin 2023. Elle connût rapidement le succès auprès d’une quinzaine de poissons: chevesnes, ablettes spirlin (qui n’hésitaient pas a gober un spent sur haùmeçon 12), ombres (dont 2 spécimens d’une trentaine de cm) et truitelles, les plus belles truites ne semblant guère s’intéresser aux insectes, pourtant nombreux au dessus des courants: imagos d’héptageneidés, subimagos d’ignitas, trichoptères bruns et moucherons divers. Je capturais également quelques poissons avec les TOT, CBF et SEP-2.
Un coup du soir sympathique, même si je ne n’avais pas touché de gros poissons.
Sur cette page vous trouverez des fonds d’écran sur la Nature et particulièrement sur la pêche à la mouche, les rivières, les pêcheurs et les poissons.
En accord avec les thèmes j’ai choisi de vous proposer quelques photos réparties dans les quatre saisons qui rythment nos sorties de pêche à la mouche
Ces photos sont libres de droit pour vous, amoureux de la nature et de la pêche à la mouche.
Pêche à la mouche au printemps
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Pêche à la mouche en été
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Pêche à la mouche en automne
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Pêche à la mouche en hiver
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Dernière séance de pêche au contre-canal de drainage du Rhin
Mardi 12 mai 2020: Quoique je n’aime pas sa linéarité ni son environnement, et parceque la fin du confinement nous permettait enfin de retourner pêcher, mais que la Bruche était salie par une journée de pluie, j’avais décidé d’aller faire une séance de pêche au contre-canal de drainage du Rhin. Je me retrouvais de 15 à 17h sur la partie aval du parcours, près de Plobsheim. (cf. photo 1 et 3). Après avoir discuté avec, Jean-pierre, un habitué du parcours, j’étais décidé à pêcher au streamer car en ces heures ensoleillées il n’y avait pas d’activité visible et l’eau était quand même un peu trop teintée pour la nymphe à vue. J’ai pu observer quelques trichoptères bruns volant de ci de là et quelques petites éphémères sans qu’ils ne provoquent la moindre activité visible des poissons.
En deux heures de pêche j’eus la chance d’enregistrer une douzaine de touches. Si je cassais sur un poisson, par manque de concentration, et que je décrochais 4 truites au bout de quelques minutes de lutte, j’en ramenais 5 à l’épuisette. Il s’agissait de magnifiques truites arc-en-ciel, mesurant entre 52 et 58 cm, déversées à la fin du confinement par la Fédération. Des poissons très bien conformés, puissants et bagarreurs qui mettaient le matériel à rude épreuve avant de se rendre dans l’épuisette. Les truites avaient mordu sur mes streamers CBO et WBM-2, le fait d’avoir enregistré rapidement des touches sur l’olive m’ayant convaincu que c’était « la bonne couleur du jour »
Deux autres moucheurs rencontrés au bord de l’eau avaient également touchés de belles truites au streamer et c’est le coeur plus léger d’avoir enfin goûté à nouveau à la joie simple de tenir un (gros) poisson au bout d’une canne à mouche que je pris le chemin du retour.
Parmi les poissons que l’on prend régulièrement à la mouche en Alsace, quelle que soit la technique, le chevesne est l’un de mes préférés. S’il est moins « noble » que la truite, il est largement aussi méfiant et difficile à attraper pour ce qui concerne les gros spécimens. Quand j’ai commencé, à l’âge de 6 ans, à pêcher à la surprise dans le ruisseau de mon enfance, mes premières grosses émotions de pêcheur je les dois aux chevesnes, dont les plus gros qui avaient « snobé » ma sauterelle me laissaient rêveur pendant plusieurs nuits.
Vous trouverez ici quelques réponses aux questions que vous pourriez vous poser au sujet de ses mœurs, sa pêche et les bonnes mouches qu’il vous faut pour tromper sa légendaire méfiance.
Le chevesne (leuciscus cephalus) comme la vandoise, appartient au genre Leuciscus qui comprend une vingtaine d’espèces et sous-espèces en Europe. Avec son corps fusiforme et cylindrique couvert de grandes écailles et sa tête massive, le chevesne est un poisson « costaud ». Son dos est bleu-vert à gris brun avec des reflets verdâtres. Argentés chez les jeunes poissons, ses flancs deviennent joliment dorés dès qu’ils dépassent les 30 cm. Ses nageoires ventrales et anales sont orangées et sa queue est de la couleur de la ligne de crête des Vosges, c’est à dire gris-bleu.
C’est une espèce très fréquente dans toute l’Europe. En Alsace, on le rencontre dans le Rhin, les canaux, le plan d’eau de Plobsheim, de nombreuses gravières et toutes les rivières de deuxième catégorie ainsi que les zones inférieures des rivières de première catégorie. Avec le réchauffement climatique, on le rencontre de plus en plus régulièrement en amont des cours d’eau, même dans des secteurs de 1° catégorie où il y a peine 10 ans on ne trouvait que des truites. C’est ainsi que j’ai pris un chevesne en 2019 sur le parcours no-kill de Schirmeck.
Affublé de nombreux diminutifs ou surnoms, le chevaine (autre orthographe), est aussi cabot, cabède, meunier, Caboche, Dobule, Gabotin, chavène, charasse, chavaisson, vilain, mulet. En alsacien il est connu sous le nom de Fourne et en patois lorrain sous le nom de Milp. Il est à noter qu’il référencé dans certaines bases de données sous squalius cephalus.
Le chevesne vit principalement dans les eaux courantes assez lentes, mais il m’arrive régulièrement d’en toucher dans des courants nettement plus forts. En été il est souvent plus près de la surface et sous les branches surplombant les berges à la recherche d’insectes, alors qu’en hiver il descend vers le fond. Mais le moindre réchauffement suffit à le faire sortir de sa torpeur hivernale.
Vivant généralement en bancs de 5 à 30 individus quand ils sont petits, les plus gros chevesnes sont plus solitaires, même si un secteur qui leur est très favorable peut voir plusieurs gros poissons musarder ensemble. On considère généralement qu’il peut atteindre 70 cm et 5 kilos, Mon record personnel est un chevesne de 68cm, pris dans la Bruche à Molsheim, en nymphe à vue sur une imitation de gammare.
Ce poisson est omnivore. Il est réputé pour manger pratiquement tout : vers, larves, crustacés, mollusques, insectes, mousses de rivières, fruits, pain et petits poissons.
Sa gourmandise fait notre bonheur de pêcheur à la mouche, car il est possible de le pêcher toute l’année. J’aime personnellement tenter un gros chevesne à vue l’été sous les frondaisons, à la fraîche. Dans ce cas mes mouches favorites sont la TOT, la KMM-2, la CBF et parfois la CSC-2. Mais j’aime également prendre mes premiers chevesnes de l’année dès janvier ou février, en 2° catégorie, pour peu que l’eau soit belle et qu’un petit rayon de soleil provoque la sortie de quelques moucherons, ce qui ne manquera pas d’intéresser les bancs de petits chevesnes. Dans ce cas ce sera sur une TOT, une CTC-1 ou une PTC-3. Et il n’est pas rare qu’un plus gros specimen pointe ses grosses lèvres vers la surface à cette occasion. En nymphe, ma préférence pour pêcher les gros chevesnes à vue, ou au fil, va aux NFL-2, TVC-1, GMS-1, GCS et la série des micro-casque-argent , particulièrement la MCA-4.
Sa réputation de poisson très méfiant est légendaire et je peux confirmer qu’elle n’est pas usurpée. Combien de fois ais-je vu un gros chevesne inspecter longuement ma mouche sèche en surface, avant de repartir dédaigneusement, semblant moquer l’humble pêcheur dont le coeur s’était emballé à la vue du gobage imminent. Et, quelle que soit la technique, une fois qu’un gros chevesne vous aura repéré, il devient quasiment impossible de le faire mordre. Les gestes les plus lents sont nécessaires pour l’approcher.
Le chevesne n’est guère réputé pour sa défense et il est vrai qu’il se rend généralement assez rapidement. Mais plus d’un gros chevesne m’en a fait voir de toutes les couleurs au bout d’un fin bas de ligne avant de se rendre. Il m’est d’ailleurs arrivé à plusieurs reprises avant d’avoir identifié le poisson, de croire pendant plus d’une minute que je tenais une grosse truite au bout de ma ligne. C’est ce genre d’émotions que je vous souhaite.
Loïc SCHAEFFER, né en 1992, a grandi à Griesheim près Molsheim (67) où il demeure avec sa compagne Sophie (cf. infra). Comme son ami, Pierre Kuntz, Il a été très jeune gagné par la passion de la pêche à la mouche. Loïc, qui est un excellent pêcheur, n’a par contre jamais voulu pêcher en compétition.
Loïc pêche très régulièrement en réservoir et en rivière dès qu’il a un moment de libre. J’ai la chance de le connaître depuis son adolescence. Toujours à la recherche des gros poissons, il pêche souvent à la mouche, mais également au leurre. Doté d’un sens de l’observation hors norme, il sait s’adapter efficacement à toutes les conditions, et trouve très souvent la technique et la mouche du moment avant les autres pêcheurs du secteur.
Loïc partage sa vie avec sa compagne, Sophie. Cette dernière, qui a un CAP petite enfance exerce le métier d’ATSEM. Loïc, lui, a fait un DUT en génie mécanique et une licence et est dessinateur industriel. Il a entraîné Sophie dans sa passion de la pêche et elle a également « pris le virus ».
-streamer : Montage intruder avec hameçons décalé pour la truite + Montage Tube Fly pour le brochet
Rivières préférées : La Bruche (67) pour la beauté de ses truites sauvages, mais j’ai aussi beaucoup de plaisir à pêcher le contre canal de drainage du Rhin.
Poissons pêchés préférés : Le choix est très dur entre la truite fario et le brochet.
Meilleurs souvenirs de pêche à la mouche:
Les prises exceptionnelles ne sont rien à côté des formidables rencontres que l’on fait grâce à cette passion. C’est d’ailleurs en 2008 lors de mes débuts sur le parcours mouche deMulbach–sur-Brucheque j’ai rencontré Pierre Kuntz. J’ai énormément appris avec Pierre et j’en apprends encore à chaque fois qu’on peut partager une session de pêche.
Et n’oublions pas Sophie avec qui je vis maintenant depuis 2013. Sophie a débuté la pêche à la mouche avec moi, en 2016, au réservoir des cigognes. Sa technique de prédilection est la pêche au streamer. Pour cela elle utilise une canne 9 Pieds soie WF4/5 et un moulinet JMC basic. Elle pêche aussi souvent avec moi sur la bruche et le contre-canal. Les grosses truites ne lui font pas peur. Elle a d’ailleurs des records à faire pâlir plus d’un pêcheur avec une truite fario de 75cm et une truite arc en ciel de 70cm.
Un couple de pêcheurs passionnés
Loïc et Sophie aiment pêcher ensemble. Que ce soit en barque sur le plan d’eau de Plobsheim pour pêcher le brochet, à la mouche ou au leurre, que ce soit en réservoir ou sur le contre-canal de drainage que Loïc connait particulièrement bien, où il arrive souvent à toucher les plus gros poissons, les plus difficiles. Tous deux prennent leurs vacances en ciblant les parcours de pêche à proximité. Un couple assez rare de pêcheurs à la mouche passionnés, amoureux et attachants.